Affaire Gregory: l'avocat de Bolle veut déposer une requête de nullité des pièces
Affaire Gregory: l'avocat de Bolle veut déposer une requête de nullité des pièces

Affaire Grégory, l’avocat de Murielle Bolle veut déposer une requête pour faire annuler des pièces du dossier.

Au cœur de l’affaire Grégory, il y a encore et toujours Murielle Bolle. Les gendarmes l’accusent, dans leur dernière enquête, d’avoir participé à l’enlèvement de Grégory Villemin, comme l’a révélé Le Journal du Dimanche. En garde à vue, elle a tout nié. A son tour, son avocat depuis 1986, Jean-Paul Teissonnière, reprend auprès du JDD toutes les charges qui pèsent sur sa cliente pour les démonter, avançant d’autres témoignages qui innocenteraient Murielle Bolle et soulignant le manque de crédibilité de ceux qui l’accusent.

Elle est aujourd’hui âgée de 48 ans. En juin dernier, Murielle Bolle a été mise en examen pour « enlèvement suivi de mort et placée en détention provisoire… Avant d’être remise en liberté sous contrôle judiciaire début août. Celle qui était adolescente à l’époque de la disparition et de la mort du petit Grégory en 1984 avait tout d’abord à l’époque accusé son beau-frère Bernard Laroche du rapt du garçon de quatre ans, retrouvé mort dans la rivière Vologne. Elle s’était ensuite rétractée…

Mais les gendarmes en sont aujourd’hui convaincus : Bernard Laroche a enlevé Grégory Villemin et sa belle-sœur Murielle Bolle était dans la voiture. Ce dimanche, dans les colonnes du JDD, Me Jean-Paul Teissonnière défend sa cliente. Pour lui, « le raisonnement des militaires repose depuis toujours sur des données inexactes ». Il estime que cette affirmation est une « thèse, pas une démonstration ».

L’avocat de la quadragénaire, désignée comme un témoin comme « la rouquine », indique avoir parlé lundi dernier à sa cliente. « Elle était en larmes », dit-il, « mais elle reste combative ». « Elle a un poids sur la conscience, celui de porter une responsabilité dans la mort de Bernard Laroche. Elle m’a dit que jamais elle ne se pardonnerait d’avoir cédé aux gendarmes les 2, 3 et 5 novembre 1984. Elle n’a aucune raison d’en varier ».

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