Violence conjugale et féminicides : Québec introduit les bracelets antirapprochement
Violence conjugale et féminicides : Québec introduit les bracelets antirapprochement

Le gouvernement du Québec poursuit sa lutte contre la violence conjugale et les féminicides en implantant progressivement des bracelets antirapprochements afin de mieux prévenir les crimes violents en contexte conjugal. Le déploiement de ce projet s’échelonnera sur deux ans.

La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique, ministre des Relations internationales et de la Francophonie suppléante et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, en a fait l’annonce en compagnie de la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest. Elles étaient accompagnées par Mme Christine Giroux, victime de violence conjugale et auteure.

Le bracelet antirapprochement permet, au besoin, d’enclencher un protocole d’intervention policière rapide et, par le fait même, procure aux victimes de violence conjugale un sentiment de sécurité plus grand. Il pourrait aussi entraîner un meilleur respect des conditions imposées aux auteurs d’infractions.

Au printemps 2022, le ministère de la Sécurité publique déploiera les premiers bracelets antirapprochements parmi les prévenus qui sont jugés au palais de justice de Québec et les détenus de l’Établissement de détention de Québec, dans le cadre d’un préprojet. À l’automne de la même année, l’implantation prendra véritablement son envol dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches, de même qu’à Joliette et à Salaberry-de-Valleyfield. Nous estimons qu’à terme, le Québec aura à sa disposition près de 500 bracelets pouvant être déployés dans l’ensemble du Québec.

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